
La FFB et Action Logement ont signé une charte de partenariat permettant la mise en place de bonnes pratiques pour la gestion des chantiers dans cette période de crise sanitaire.
Si l’heure de la reprise a sonné, le respect des consignes sanitaires pose encore des problèmes concrets sur les chantiers et des surcoûts pour les entreprises du Bâtiment. Une situation qui a amené la FFB et Action Logement Groupe à signer une charte de partenariat pour que cette reprise se fasse dans les meilleurs conditions pour toutes les parties.
Les deux partenaires l’ont rendu publique le 23 juin dans un communiqué. « Dans un contexte où seul un dialogue local constructif permet de réussir la reprise des activités, les engagements du groupe Action Logement, fort d’un patrimoine d’un million de logements, jouent un rôle important sur l’ensemble des territoires », expliquent-ils.
« Au-delà des préconisations du guide de l’OPPBTP en matière de sécurité sanitaire, ce dialogue, entamé sur tous les territoires par les différentes filiales immobilières du groupe Action Logement, vise en effet à aborder toutes les questions relatives aux surcoûts, aux nouvelles obligations générées et aux mesures indispensables pour protéger ceux qui interviennent sur les chantiers », poursuivent-ils
La FFB estime, « à ce stade des obligations imposées, les surcoûts entre 5 et 15 %. Ils correspondent aux frais liés à la prise en compte du risque sanitaire (distanciation physique, achat de masques, de gants, rotations supplémentaires des camionnettes, etc.) et ceux consécutifs à la réorganisation des chantiers (mobilisations supplémentaires de personnels et de matériels, hausse du coût des matières, prolongation des frais financiers, etc.) ».
La Fédération lance une nouvelle fois un appel aux pouvoirs publics, pour qu’ils agissent de leur côté pour un soutien fort au bâtiment. « Même si les bailleurs sociaux, les entreprises et certains autres acteurs de la filière prennent leur part, un soutien des pouvoirs publics paraît indispensable pour faire face à de tels surcoûts. À défaut, la casse s’avèrera inévitable et lourde sur l’ensemble du secteur. »
D'après le communiqué de presse FFB-Action Logement du 23 juin 2020.