
Pour le réseau Solutions Pro Sapa, la crise sanitaire aura eu un impact négatif le premier mois du confinement. Tous les partenaires du réseau ont pu reprendre leurs chantiers courant avril, tandis que demandes de chiffrages et nouvelles commandes rentraient. Mais Fabrice Tomas, directeur du réseau, reste prudent, conscient que le risque se situe plutôt à partir de septembre.
Quels ont été les effets de la pandémie et du confinement sur votre activité ?
Les partenaires du réseau Solutions Pro Sapa ont pour 70 % d’entre eux arrêtés leur activité dès l’annonce du confinement. Ils ont tous repris dans le courant du mois d’avril. Leurs commerciaux ont poursuivi en télétravail et sont disponibles pour leurs clients, pour les chiffrages, les commandes et les demandes de délai.
Quelles mesures ont été prises dans l’organisation de votre entreprise pour vous adapter à la situation ?
En tant que responsable du réseau, j’ai alterné entre télétravail et chômage partiel. Les partenaires se sont organisés de la même manière, ils ont mis en place des mesures sanitaires leur permettant une poursuite d’activité en mode dégradé.
Avez-vous pu poursuivre une activité de chantier ? De commercialisation ?
Nos partenaires ont pu poursuivre une activité de fabrication en fonction de leur stock. Ils ont ainsi permis à leurs clients, qui en avaient la possibilité, de se faire livrer ou d’enlever directement la marchandise.
Comment s’est déroulé le redémarrage lié au déconfinement progressif et que change-t-il pour vos équipes ?
Le redémarrage du réseau est plutôt bon avec une activité soutenue et des commandes qui affluent. Bien sûr, en adaptant la production avec les mesures sanitaires qui s’imposent.
Votre réseau a-t-il développé, à l’occasion de cette crise, de nouveaux outils et/ou services pour vos adhérents ? Si oui, sont-ils amenés à perdurer ?
Pendant cette période, nous avons gardé le lien avec les partenaires en organisant une réunion hebdomadaire. Nous avons mis en place des réunions Teams pour faire le point sur le développement du réseau et organiser des formations sur le lancement de nouveaux produits tels que le monobloc ou le désenfumage. Nous conserverons certainement cette formule de formation à distance qui permet de réunir tout le monde sans se déplacer.
Quelles sont les conséquences à court terme sur votre volume d’activité et vos ventes ? Quel avenir envisagez-vous à moyen terme ?
Les conséquences à court terme sont plutôt positives pour nos partenaires. Ils enregistrent des demandes de chiffrage, des commandes… Avec quelques disparités, les partenaires ont des carnets de commandes égaux voire supérieurs à ceux “d’avant crise”. Mais leurs craintes se portent surtout sur le dernier quadrimestre ou l’activité pourrait se ralentir.
Qu’avez-vous appris durant cette période de crise sur votre process, sur les hommes et femmes qui travaillent avec vous ?
Cette crise nous a conforté sur le besoin d’appartenance à la marque Sapa de nos partenaires. Elle a mis en exergue la volonté de faire encore plus connaître notre réseau.
En tant que responsable du réseau, j’ai pu voir combien les équipes Sapa étaient impliquées au quotidien. Elles ont fait le maximum pour fournir des profilés dans les délais les plus courts afin que le réseau puisse poursuivre sa production et répondre aux clients.
Propos recueillis par Véronique Cottier mi-mai 2020.